C’est en 1791 que naît la gendarmerie ; si la recherche d’un ancêtre gendarme doit se faire avant cette date, il faut éventuellement employer le terme maréchaussée.
Quelle est la méthode pour retrouver un ancêtre gendarme ?
La recherche d’un ancêtre gendarme dans les archives militaires oblige à connaître (au moins) ses nom et prénoms, ainsi que l’Armée ou encore le service dans lequel il servait ainsi que la période de son engagement. Certains éléments comme son grade ou son régiment de rattachement sont importants, même s’ils ne sont pas indispensables.
Tous ces renseignements orientent vers le type d’archives à consulter et le lieu de leur consultation. En général, les bases de données des archives militaires “officielles” peuvent être consultées en ligne ou dans une des salles de lecture des différents édifices départementaux ou nationaux abritant les sites d’archivage.
De ces bases de données sont issus les éléments nécessaires à la recherche d’un ancêtre gendarme dans les registres et autres dossiers archivés.
Note, pour simplifier vos démarches, le SHD a réalisé et édité le guide “Vos ancêtres à travers les archives militaires” (2012).
Où et comment sont archivés les registres matricules des gendarmes ?
Les gendarmes disposant du statut de militaire, les archives qui les concernent sont conservées dans les mêmes lieux que celles des militaires. Ces archives sont également classées en “séries”, lesquelles sont divisées en “sous-séries” en fonction du grade (officiers, sous-officiers, simples soldats), de la situation personnelle du soldat (pensionné, décédé, marié, déserteur, etc.), de sa classe, de la nature de sa mission, etc.
La série attribuée aux documents archivés concernant les gendarmes et précédemment la maréchaussée est la “série R” (Affaires militaires, organismes de temps de guerre). Cette série est constituée des registres matricules (entre 1867 et 1940) qui ont été versés aux archives départementales par le Ministère de la Défense, et en particulier par le Bureau Central des Archives Militaires Administratives.
Les registres matricules du personnel de la Gendarmerie sont conservés :
- par le Service Historique de la Défense (SHD) situé à Vincennes,
- par le Centre des Archives du Personnel Militaire (CAPM) situé à Pau, France, et
- par les archives départementales : “sous-série 1R” des archives du département de recensement militaire.
La série et les sous-séries à retenir pour retrouver un ancêtre gendarme
Des sous-séries de la “série 1R” sont intéressantes à appréhender dans le cas de la recherche d’un ancêtre gendarme :
- la “sous-série GR Yb 722” créée en 1778 pour les hommes de la maréchaussée,
- la “sous-série GR Yb 858-859” (1720-1760) et la “sous-série GR Yb 723-786” (1772-1791) : sous-officiers et hommes du rang,
- la “sous-série GR Yd” : officiers généraux,
- la “sous-séris GR Ye” : officiers supérieurs et subalternes,
- la “sous-série GR Yf” : gendarmes pensionnés et officiers de carrière,
- la “sous-série GR 28Yc” (1792 à 1814) et la “sous-série GR 42Yc” (1814 à 1909) : contrôles de la gendarmerie, y compris quelques registres matricules antérieurs,
- la “sous-série GR Xf” : archives administratives de la gendarmerie (dossiers nominatifs du Premier Empire),
- la “sous-série MV CC3” : gendarmes maritimes qui font l’objet de matricules (1882-1926) et parfois d’un dossier individuel.