La recherche généalogique peut se définir comme une quête de ses origines ou comme le besoin d’accéder à ses sources, de ses racines.
La généalogie, comprendre la démarche
Constituer son arbre généalogique est une démarche qui est devenue fréquente. Depuis quelques années déjà, les sites spécialisés dans le domaine se sont multipliés sur internet, leur objectif étant de faciliter les recherches à engager pour aboutir.
Pour comprendre la démarche, il faut partager un certain état d’esprit et ressentir un vif intérêt pour faire connaissance avec ses ancêtres. Quoi de plus grisant que de découvrir qui étaient vos arrière grands parents ou de dérouler l’histoire de votre grand-oncle, l’aventurier de la famille.
Débuter une recherche généalogique c’est aussi s’engager dans un processus coûteux en temps et en énergie. Le fait de s’entourer de personnes dans la même situation est certainement encourageant. C’est pourquoi il existe de nombreuses associations de généalogie, faciles d’accès sans avoir des connaissances poussées en généalogie. Au contraire, dans ces associations c’est l’encadrement qui dispose d’une expérience qu’il met à la disposition des généalogistes amateurs en leur proposant leur aide et leurs conseils.
Comment débuter une recherche généalogique ?
Pour débuter une recherche généalogique, il faut (avant tout) être conscient que le niveau d’investissement personnel est très élevé. Il faut disposer de temps et s’impliquer totalement dans le projet pour atteindre son objectif qui est la construction d’un arbre généalogique sur lequel figure un maximum d’ancêtres.
Une fois que cette prise de conscience est objective, il faut alors :
- se rendre physiquement dans le service d’archives concerné et accéder aux documents papier : consultation dans la salle de lecture des archives communales, départementales et nationales,
- “décortiquer” les différents sites qui donnent accès aux bases de données, registres, listes, tables, photos, cartes, etc. civils ou militaires, publics ou privés, professionnels ou personnels : lister les sites militaires,
- être conscient des écueils qui existent et en tenir compte dans les recherches généalogiques,
- utiliser les bons outils : logiciel, tableur, fichier d’export,
- consulter les dossiers susceptibles d’apporter des informations (version papier ou numérique en ligne) : registres de catholicité, archives des études notariales, registres militaires, recensements, listes électorales, registres d’état-civil, etc.
Rappel, en France, le code du patrimoine regroupe, entre autres, les articles qui informent sur les droits d’accès aux archives. Ainsi, l’article L 213‑2 édicte des délais durant lesquels certaines informations archivées ne peuvent pas être consultées. Ces délais sont répartis de 25 à 100 ans en fonction du type d’informations archivées, ainsi, les données privées comme celles d’ordre médical sont protégées 100 ans, celles enregistrées sur les registres d’état-civil le sont pendant 75 ans, les documents de l’aide sociale ou les registres du cimetière (concession) sont inaccessibles pendant 50 ans, et finalement, les archives, dont la communication nuirait au secret professionnel, sont protégées 25 ans.
Quelles sont les archives à consulter pour débuter une recherche généalogique ?
Pour débuter des recherches généalogiques (ou historiques) il faut consulter les registres paroissiaux et les registres d’état civil des archives départementales. Mais cela n’est pas suffisant pour déterminer une liste d’ancêtres et les situer sur un arbre généalogique en toute sécurité.
Dès le début de vos recherches généalogiques, la consultation des documents doit être efficiente, et pour cela il faut orienter les recherches en ciblant le renseignement cherché :
- les actes de mariage, de baptême et de sépulture : registres des archives paroissiales (catholiques, protestantes, etc.),
- les successions, héritages, donations, ventes et achats de biens immobiliers, baux de location, etc : archives des études notariales,
- les données militaires (médailles, date du recrutement, campagnes de guerre, désertion, décès, etc.) : registres matricules, livrets militaires, fiches de renseignement, etc.
- la composition de la famille (nombre de personnes, dates de naissance, professions, adresse) : listes des recensements,
- le lieu de naissance (commune, département, région), la profession, les coordonnées du domicile : listes électorales (en complément des listes des recensements).